L’histoire des katanas

Un homme et une femme avec des katanas

Les premières armes japonaises datent de l’an 300 avant J-C. Bien avant cela, les épées étaient = perçues dans le pays comme des pièces d’art. Ainsi, à la recherche de plus de technicité, les Japonais vont créer le nihnito ou sabre ancien. Cette épée traditionnelle surnommée par la suite katana est disponible en plusieurs variétés dont les plus célèbres sont le Jōkotō, Kōto, shintō, Shin-Shintō et Gendaïto. Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur l’histoire des katanas.

L’épée traditionnelle du Japon

Au Japon, le sabre est traditionnellement la principale arme de combat. Cette dernière connut plusieurs modifications dans le temps pour devenir le katana. Les modèles de katanas qu’ils soient grands ou petits possèdent les mêmes caractéristiques principales.

Notion de katana

Le katana est une arme blanche longue de 60 à 80 cm et pesant entre 0,8 et 1,3 kg selon le modèle. Il est le symbole de la classe des samouraïs au Japon. Par extension, l’ensemble des sabres d’origine japonaise sont appelés katanas.

Les caractéristiques du katana

Le katana est considéré comme le roi des épées japonaises. Il possède des caractéristiques intéressantes qui le rendent unique. Le katana possède un bord incurvé et forgé qui lui donne plus de tonus. Il a également une courbe qui lui sert de soutien et facilite les mouvements tranchants. Le katana se distingue à ce niveau des autres épées qui utilisent leur épaisseur ou largeur comme support. Par ailleurs, la lame du katana est une longue épée qui s’utilise pour des fins de combat et artistiques.

Le katana des grands forgerons

Le katana japonais a été créé par de grands forgerons à la recherche d’une arme de qualité. Ces derniers forgeaient leurs lames de façon assez fine pour qu’elles soient plus coupantes lorsque le côté tranchant se rapproche du dos. Par ailleurs, les sabres et notamment le Jōkotō et le Kōto étaient très respectés.

Le Jōkotō

Le Jōkotō est le tout premier katana de l’histoire. Il a existé sous plusieurs formes dont le tosu, le tsurugi, le warabite no tashi, et le tachi. C’est ce dernier modèle (tachi) qui est reconnu comme étant l’ancêtre du katana.

Le Kōto

Les Kōto sont un nom donné aux sabres entre la seconde moitié de l’ère Heian et l’ère Muromachi (1336 à 1573). Il s’agissait en réalité des tachis, mais d’une autre forme. Le Kōto a été le premier katana qui a subi la courbure volontaire.

Le katana des petits forgerons

Avec la disparition des grands forgerons, les petits forgerons se sont rapidement fait connaître dans le pays. Les grands forgerons ont disparu avec les meilleures armes à la fin de l’ère Muromachi. Il a ensuite étédifficile pour les petits forgerons de fabriquer les mêmes armes. Ils vont tout de même se distinguer avec la fabrication du Shintō et du Shin-Shintō qui sont considérés comme les successeurs du Kōto.

Le Shintō

Il s’agit d’un nouveau katana fabriqué à l’ère Azuchi Momoyama entre 1575 à 1603. Cette arme a existé jusqu’à l’ère Edo, sous la forme de Osaka Shintō et de Edo Shintō. Il est fabriqué en tenant compte des différents styles utilisés du Kōto.

Le Shin-Shintō

Le Shin-Shintō est une arme créée vers la fin de l’ère Edo. À cette période, le port d’armes fut interdit dans le pays. De ce fait, le Shin-Shintō fut essentiellement utilisé pour la décoration. En adoptant les techniques d’école, les petits forgerons arrivaient désormais à fabriquer des armes de qualité. Ces nouvelles techniques de forge adoptées ont aussi permis la fabrication des sabres modernes.

Les sabres modernes

Entre le XXe siècle jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, les derniers katanas ont vu le jour. Le plus populaire d’entre eux est le Gendaïto.

Le Gendaïto

En 2012, la société Nihon Bijutu Token Hozon Kyokai a été mise en place pour réactiver sous réglementation, le « grand tatara ». Cette forge devrait servir à fabriquer des katanas avec les techniques anciennes et faire disparaitre les armes de basse qualité. Le Gendaïto reste à ce jour le tout dernier katana.

Les autres katanas modernes

En dehors du Gendaïto, il a eu d’autres katanas modernes. C’est le cas de Showato et de Shinkutō. À cette époque, les forgerons ne devraient pas dépasser deux productions de katanas par mois.

Source : https://www.ryojin.fr/